Pour Claude Chabrol,  Jean Marie Le Pen était un “fout-la-merde magnifique”

“Il était marrant…un fout-la-merde” Claude Chabrol revient sur son amitié de jeunesse avec Jean-Marie Lepen sur les bancs de l’école de droit.
Devenu au fil des ans un intouchable de la sphère médiatique, Jean-Marie Le Pen laisse au célèbre cinéaste le souvenir joyeux d’un camarade tapageur et rigolard.

Jean-Marie Le Pen, un tonton flingueur en politique !

Les amitiés de Jean-Marie Le Pen, c’est toute une histoire. Au-delà des accusations portées sur sa ligne politique, l’on peut jeter, non sans une pointe de nostalgie, un regard dépassionnés sur le passé de cet homme aux mille facettes. Un temps où le meilleur ennemi des médias fricotait avec le tout-Paris de la danse et des cabarets aussi bien qu’avec un éminent membre de la pègre de Pigalle. Décapotables américaines, lunettes fumées, filles de joies, vapeurs d’alcool et camaraderie sentant la poudre… Plongée dans la France des années 50. Et peut-être une future série Netflix ?

Jean-Marie Le Pen, un non-violent ?

On a souvent associé Jean-Marie Le Pen à l’extrême droite, au fascisme, avec le sous-entendu “il veut un régime violent et totalitaire” plus qu’un souci de bonne analyse politique. Bien loin de ce cliché, et en dépit d’un caractère sanguin, le Menhir était au contraire soucieux de démocratie, et son amour de la bagarre n’a jamais constitué le programme de son parti.