L’onde de choc de 2002 : Le Pen homme du second tour

L’élection présidentielle française de 2002 restera gravée dans les mémoires comme un moment marquant de l’histoire politique de la Ve République : absence de la gauche au second tour, et surtout accession à celui-ci de l’extrême droite, la droite nationale, la droite populiste, selon les préférences des uns ou des autres, avec le FN de Jean-Marie Le Pen.

Pour Claude Chabrol,  Jean Marie Le Pen était un “fout-la-merde magnifique”

“Il était marrant…un fout-la-merde” Claude Chabrol revient sur son amitié de jeunesse avec Jean-Marie Lepen sur les bancs de l’école de droit.
Devenu au fil des ans un intouchable de la sphère médiatique, Jean-Marie Le Pen laisse au célèbre cinéaste le souvenir joyeux d’un camarade tapageur et rigolard.

Quand Jean-Marie Le Pen libérait des otages de Saddam Hussein

Les faits d’armes du Menhir sont nombreux. On l’aura vu barouder sur trois continents, faire de l’humanitaire et des opérations militaires, mais jamais faire l’homme d’État. Il n’est pourtant pas passé loin lorsqu’en 1990, Jean-Marie Le Pen est allé personnellement rencontrer Saddam Hussein afin d’obtenir la libération d’otages français retenus par celui-ci, à la veille de la guerre du Golfe.

Jean-Marie Le Pen, un non-violent ?

On a souvent associé Jean-Marie Le Pen à l’extrême droite, au fascisme, avec le sous-entendu “il veut un régime violent et totalitaire” plus qu’un souci de bonne analyse politique. Bien loin de ce cliché, et en dépit d’un caractère sanguin, le Menhir était au contraire soucieux de démocratie, et son amour de la bagarre n’a jamais constitué le programme de son parti.