On a souvent taxé Jean-Marie Le Pen et son parti de haineux, violents… Mais en l’occurrence, le Menhir a été bien plus cible qu’agresseur, au risque parfois d’y rester. Un coup de projecteur sur la série d’attentats et attaques armées contre Jean-Marie Le Pen et ses proches, dans un parfum de France des années de plomb. Comme quoi les plus dangereux pour la démocratie n’étaient pas forcément au Front National.
“Il était marrant…un fout-la-merde” Claude Chabrol revient sur son amitié de jeunesse avec Jean-Marie Lepen sur les bancs de l’école de droit.
Devenu au fil des ans un intouchable de la sphère médiatique, Jean-Marie Le Pen laisse au célèbre cinéaste le souvenir joyeux d’un camarade tapageur et rigolard.
Descendant de pêcheurs mais aussi de fermiers, toute la vie du Menhir aura été en compagnie d’animaux, parfois insolites. Loin de l’image de grand méchant de la République, il a toujours aimé s’entourer de bêtes, qui allaient de pair avec son amour de la nature, du grand air et de l’enracinement. Petit tour d’horizon d’une véritable animalerie.
On se représente difficilement un “Menhir” à la barre d’un navire. C’est pourtant sur les flots, avec Olivier de Kersauson et Tabarly, que Jean-Marie Le Pen a passé une partie de sa vie. Retour sur une face peu connue d’une pièce aussi controversée qu’incontournable de l’échiquier politique français.
Les amitiés de Jean-Marie Le Pen, c’est toute une histoire. Au-delà des accusations portées sur sa ligne politique, l’on peut jeter, non sans une pointe de nostalgie, un regard dépassionnés sur le passé de cet homme aux mille facettes. Un temps où le meilleur ennemi des médias fricotait avec le tout-Paris de la danse et des cabarets aussi bien qu’avec un éminent membre de la pègre de Pigalle. Décapotables américaines, lunettes fumées, filles de joies, vapeurs d’alcool et camaraderie sentant la poudre… Plongée dans la France des années 50. Et peut-être une future série Netflix ?
Animal politique conspué par les uns, adulé par les autres, Jean Marie Le Pen n’a jamais caché ses origines modestes et populaires. Au creux des côtes du Morbihan, récit d’une enfance simple, prémices d’un destin hors norme.
Le rapport de Jean-Marie Le Pen avec la Résistance est souvent résumé à une tentative avortée d’intégrer les FFL en 1944. Pourtant, son histoire de ce côté a plus de rebondissements que ne laisserait penser cette anecdote : d’un patriotisme bien enraciné à une escarmouche près de Lorient, le jeune Le Pen n’oublie jamais l’opposition à l’occupant allemand.
Loin des scolarité bourgeoises feutrées, Jean-Marie Le Pen était un jeune homme tapageur . Exclu de plusieurs établissements pour indiscipline, on distingue dans sa jeunesse mouvementée les grandes lignes de son destin politique : un amour tonitruant de la patrie, beaucoup de provoc’ et des copains…