Quand Jean-Marie Le Pen libérait des otages de Saddam Hussein

Les faits d’armes du Menhir sont nombreux. On l’aura vu barouder sur trois continents, faire de l’humanitaire et des opérations militaires, mais jamais faire l’homme d’État. Il n’est pourtant pas passé loin lorsqu’en 1990, Jean-Marie Le Pen est allé personnellement rencontrer Saddam Hussein afin d’obtenir la libération d’otages français retenus par celui-ci, à la veille de la guerre du Golfe.

Jean-Marie Le Pen, un tonton flingueur en politique !

Les amitiés de Jean-Marie Le Pen, c’est toute une histoire. Au-delà des accusations portées sur sa ligne politique, l’on peut jeter, non sans une pointe de nostalgie, un regard dépassionnés sur le passé de cet homme aux mille facettes. Un temps où le meilleur ennemi des médias fricotait avec le tout-Paris de la danse et des cabarets aussi bien qu’avec un éminent membre de la pègre de Pigalle. Décapotables américaines, lunettes fumées, filles de joies, vapeurs d’alcool et camaraderie sentant la poudre… Plongée dans la France des années 50. Et peut-être une future série Netflix ?

Jean-Marie Le Pen, le tribun de la plèbe

De ses origines populaires au fameux basculement des classes populaires vers le FN, le parcours de Jean-Marie Le Pen n’est certainement pas celui d’un politicien déconnecté des aspirations populaires. Avant d’atteindre ses scores actuels, le FN aura toujours mobilisé une base irréductible d’adhérents, peu à peu grossie au fil des élections, avec des phénomènes comme le fameux “vote caché”.

Jean-Marie Le Pen, petite histoire d’un résistant contrarié

Le rapport de Jean-Marie Le Pen avec la Résistance est souvent résumé à une tentative avortée d’intégrer les FFL en 1944. Pourtant, son histoire de ce côté a plus de rebondissements que ne laisserait penser cette anecdote : d’un patriotisme bien enraciné à une escarmouche près de Lorient, le jeune Le Pen n’oublie jamais l’opposition à l’occupant allemand.

Jean-Marie Le Pen, un non-violent ?

On a souvent associé Jean-Marie Le Pen à l’extrême droite, au fascisme, avec le sous-entendu “il veut un régime violent et totalitaire” plus qu’un souci de bonne analyse politique. Bien loin de ce cliché, et en dépit d’un caractère sanguin, le Menhir était au contraire soucieux de démocratie, et son amour de la bagarre n’a jamais constitué le programme de son parti.